Elle était blonde, elle était grande, elle venait de la centrale de Stuttgart, elle fixait chacun d'entre nous avec ses yeux. D'un bleu qui nous donnaient l'envie d'être un peu marin. Juste un soir, Nina. On mettra les voiles, même pas le moteur, pour sortir du port. Elle nous regardait riveter, serrer, visser, décrasser, redresser les dessous de capots. C'était bon, les après-midi sous le regard de Nina, au garage.