La nuit noire cette fois-ci
Deux chats pouilleux sur une place de parc
Les feuilles des platanes
Agacées par le vent
Lui-même exaspéré par le faux silence de l'obscurité
Lacèrent la gorge de la pénombre
Dans les vagues des draps
Hantés par l'empreinte d'un corps
Mes mains naviguent seules
A la recherche du vaisseau
De conquistadors sublimes
Evanouis à la faveur d'une houle épaisse
A l'abordage duquel je me suis maintes fois lancé
C'était le temps des découvertes
Désormais les pirates croisent çà et là
Probablement sur la piste
De deux chats pouilleux sur une place de parc