L'amour, il a dit que d'abord, c'était qu'on s'arrêtait. Pour prendre de l'essence. Alors que déjà on était pressé. Alors que déjà on aimait voyager seul dans des berlines puissantes. Et que ce faisant, à la station-service, on jouait avec des allumettes. Et ensuite, voilà qu'on prenait feu avec plus ou moins de vigueur. Les flammes dépendaient de comment ton corps et ton âme faisaient preuve de combustion. L'amour, il a dit qu'enfin, c'était quand tout ça brûlait bien, fort et haut. Et qu'on n'arrivait plus à mettre la main sur l'extincteur.