Et toi
Tu reviens de Camargue
Avec toute ta science
Tu m'as dit
Laisse-le avancer
Au milieu
Laisse-le venir
À tes pieds
La lumière ne mord pas de métal
Mais si tu lui offres ton corps
Elle peut vouloir
Y trouver refuge
Laisse-la venir
Où elle n'a jamais accès
Dans des bois sombres
Devant leurs sentinelles
Ces bosquets denses
Le jour se cabre
Et nous étendons nos bras
Peut-être chevaucherons-nous
Vers midi