Venu de temps anciens
Ceux qui nous ont vu courir
A gorge déployée
Ce souffle ébouriffé
Ce voyageur de contrées
Habituées aux grandes cavalcades
Ce souffle vient loger un moment
Une nuit peut-être
Une escale
Au sommet de cet arbre
Et le mettre en bataille
Ce souffle se tient haut perché
A regarder comme et combien
Je le dévisage
Il m'apporte les reliefs d'une odeur
Celle qui nous a jetés
L'un contre l'autre
Celle qui s'est servi de nous
Pour défier l'été
Descendu sur la ville
Comme le roi
Traverse ses provinces