A remonter nos cabans
Sur nos joues
A ravir un peu d'équilibre
Dévissé de la houle de tes cheveux
Ceux-là que des marins de pacotille
Prennent pour des forêts sombres
A saisir le gouvernail
A fendre les irréductibles
Qui se dressent aux vents
Et jouent aux serpents
Pour effrayer les marins de pacotille
Qui n'ont jamais navigué
Dans tes cheveux