L'hiver est un crocodile
En bottes de paille
Il nous laisse croire
A nos rêves
De pyromanes
Ce n'est pas
Avec ce qu'il nous reste
D'été effrité et poussiéreux
Au fond des poches
Que nous pourrons
Lui enflammer les pattes
Le printemps peut-être
Lui enverra un hippopotame
Une de ces grosses bêtes
Qui ferait même peur
A une armée de flocons
Le printemps peut-être
Occupé encore
On ne sait où